Soixante-dix-huit véhicules chargés de combattants libyens d'origine malienne sont arrivés dans le désert malien, hier samedi 15 octobre 2011, en provenance de Libye via la frontière nigérienne. Des centaines d'hommes, des touaregs pour la plupart et armés, sont ainsi de retour au Nord-Mali. Parmi eux, des commandants et un colonel.
Avec notre correspondant à Bamako
Dans le convoi qui est arrivé, il y a plus de 400 combattants. La plupart sont des Maliens qui avaient pris la nationalité libyenne. Ils combattaient aux côtés des troupes de Kadhafi. Aujourd'hui, Ils sont revenus dans leur pays d'origine avec armes et bagages. Parmi eux, des officiers avec grade de commandant, mais aussi un colonel, le colonel Mohamed Bachir. Quasiment tous ces hommes en armes de retour sont des touaregs, essentiellement de trois tribus du Nord-Mali: les iforas, les chamanamas, et les imrades.
Dès leur arrivée, le groupe de plus de 400 combattants s'est scindé en deux. Certains ont pris la direction du grand désert, en jouant un peu aux électrons libres, d’où le danger. Par contre, un comité d'accueil, attendait les militaires de la tribu des imrades.
Ces derniers sont les plus nombreux du groupe, ils occupaient ainsi 50 des 78 véhicules. Et à l'initiative des cadres civils et militaires maliens de la même tribu, un site de cantonnement a été aménagé pour eux, dans la localité de Takallote, située à 35 kilomètre de Kidal. Sur place, tentes, couverture et vivres les attendaient.
« Ces soldats veulent la paix, la tranquillité pour le Mali », explique un cadre civil influent dans la région. Reste à organiser leur désarmement, leur avenir, leur réinsertion. Sur tous ces points, à commencer par leur retour, le gouvernement malien ne s'est pas encore exprimé.
Source: http://www.rfi.fr/afrique/20111016-mali-retour-pays-combattants-maliens-troupes-kadhafi
--NM
Dans le convoi qui est arrivé, il y a plus de 400 combattants. La plupart sont des Maliens qui avaient pris la nationalité libyenne. Ils combattaient aux côtés des troupes de Kadhafi. Aujourd'hui, Ils sont revenus dans leur pays d'origine avec armes et bagages. Parmi eux, des officiers avec grade de commandant, mais aussi un colonel, le colonel Mohamed Bachir. Quasiment tous ces hommes en armes de retour sont des touaregs, essentiellement de trois tribus du Nord-Mali: les iforas, les chamanamas, et les imrades.
Dès leur arrivée, le groupe de plus de 400 combattants s'est scindé en deux. Certains ont pris la direction du grand désert, en jouant un peu aux électrons libres, d’où le danger. Par contre, un comité d'accueil, attendait les militaires de la tribu des imrades.
Ces derniers sont les plus nombreux du groupe, ils occupaient ainsi 50 des 78 véhicules. Et à l'initiative des cadres civils et militaires maliens de la même tribu, un site de cantonnement a été aménagé pour eux, dans la localité de Takallote, située à 35 kilomètre de Kidal. Sur place, tentes, couverture et vivres les attendaient.
« Ces soldats veulent la paix, la tranquillité pour le Mali », explique un cadre civil influent dans la région. Reste à organiser leur désarmement, leur avenir, leur réinsertion. Sur tous ces points, à commencer par leur retour, le gouvernement malien ne s'est pas encore exprimé.
Source: http://www.rfi.fr/afrique/20111016-mali-retour-pays-combattants-maliens-troupes-kadhafi
--NM
j'eviterai de juger cette situation de mauvais ou de bon parce que ca n'a vrement aucune importance en soi. cependant, comme l'a si bien preciser le redacteur de l'article il serait plus sage pour le gouvernement malien de desarmer ces combattants et ceci doit etre fait le plus tot possible pour deux principales raisons. tout d'abord vu le fait que ces "combattants" n'ont pas hesite a donner leur vie pour le bien etre d'un leader juge comme tyran, cela montre qu'il n'ont aucune foi en ce que le patriotisme implique et donc qu'il n'hesiteront pas a mettre en danger des vies. deuxiemement, le fait qu'ils soient en possession d'armes illegales (sur le territoire malien) leur donne une certaine autorite sur la population et l'armee malienne elle meme. ainsi,ces deux facteurs menacent la souverainete meme du mali. si les mesures necessaires ne sont pas prises a temps, je ne crains qu'on ne soit entrain d'assister en direct a la naissance d'un mouvement rebelle pour je-ne-sais-quelle-cause.
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